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21/12/2011

Transport aérien : « nouvelle attaque contre le droit de grève »

sureté,syndicat,répression,cgt,pcf,front de gaucheAlors que le conflit entre les salariés des entreprises de sécurité aérienne et leurs directions prend de l’ampleur, le gouvernement ne trouve rien de plus urgent que de s’en prendre à un droit constitutionnel : le droit grève. C'est tout bonnement une remise en cause de ce droit dans les transports aériens que l'assemblée veut voter le 24 janvier prochain.

Voilà près d'un mois que les salariés en lutte ont annoncé une mobilisation pour satisfaire leurs légitimes revendications. Les grévistes réclament l'ouverture de négociations par branche pour obtenir la revalorisation des salaires, l'amélioration des conditions de travail et la reconnaissance de la pénibilité de leur travail.

Le patronat et le gouvernement, culottés, accusent maintenant les grévistes de prendre les voyageurs en otage alors que ce conflit, si la direction avait dénié entamer les négociations, aurait pu être évité.

Les salariés, attachés à leurs conditions de travail, ne sont pas coupables. Les directions des entreprises concernées, soutenues par le gouvernement sont les véritables responsables de cette situation.

pcf.pngLe PCF et ses partenaires du Front de gauche exigent le respect du droit de grève et appellent les directions des entreprises concernées à négocier sur les revendications des salariés.

Parti communiste français

04/12/2011

ON VA LEUR FAIRE UN DESSIN / LA CRISE FINANCIERE


Ep.3 : En 2012, on va leur faire un dessin - "La... par CN-PCF

En 2012, on va leur faire un dessin ! L'idée est finalement assez simple : mettre en image le programme "l'humain d'abord" du Front de gauche pour les élections de 2012.

Chacun le sait, mieux vaut un dessin clair qu'un long discours. Un exercice qui n'est toutefois pas si aisé et qui prouverait peut-être, si tous les candidats s'y astreignaient, que leur "dessein" n'est pas toujours très clair.

Nous entamons cette série en espérant qu'elle vous aidera à mieux cerner les enjeux de cette campagne, les propositions du Front de gauche, et qu'elle saura vous faire sourire en ces temps de crise.

16:25 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dessin, crise, front de gauche, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

02/12/2011

A Bordeaux, le Front de gauche réplique au candidat Sarkozy

melenchon-meeting.jpgLa vie politique française ne se résume pas au Zénith de Toulon. Alors que l'UMP et les services de l'Elysée avaient rameuté cinq mille sympathisants pour suivre le discours programme du candidat Sarkozy, le Front de gauche a dans le même temps fait salle plus que comble à Bordeaux. Ce jeudi soir, plus de trois mille personnes debout, dans et hors de la médoquine de Talence, ont participé au meeting de Jean-Luc Mélenchon, entouré notamment de Pierre Laurent (PCF) et Clémentine Autain (FASE).

Le candidat du Front de gauche à la présidentielle veut faire du scrutin un "référendum" contre les politiques d'austérité menées par l'actuel gouvernement et qui servent de bréviaire au futur candidat Sarkozy. "Le président a capitulé avec son béret à la main", c'est "Mme Merkel qui décide" pour l'Europe. Mais à ceux qui comme Arnaud Montebourg (PS) accusent l'Allemagne de mener "une politique à la Bismarck", la réplique fuse : "Il faut s'en prendre à Mme Merkel parce qu'elle est de droite, pas parce qu'elle est allemande!"

"En 2005, c'est nous qui avions raison"

Lors de son intervention publique, Jean-Luc Mélenchon a critiqué le public de "réactionnaires applaudissant bestialement" le chef de l'Etat et "la ruine de tout ce que nous aimons", des 35 heures à la retraite à 60 ans. "Monsieur Sarkozy aurait mieux fait de dire une seule phrase : "Françaises, Français, je vous prie de m'excuser"."

"Alors même que c'est le deuxième anniversaire du Traité de Lisbonne dont il s'est vanté d'être l'auteur (...) le voici qui fustige l'Europe du libre-échange, de la concurrence libre et non faussée", mais "c'est lui qui a organisé tout ça, c'est son aveu d'échec!". "C'est donc bien nous qui avions raison en 2005" lors du non au référendum!, a-t-il lancé, très applaudi.

Harmonisation fiscale européenne par le haut

Souhaitant "briser les reins" des spéculateurs, le candidat a alors appelé à l'harmonisation fiscale par le haut en Europe, à la taxation des revenus du travail comme ceux du travail, à la relance de l'activité, et au refus des politiques d'austérité qui "ne mènent nulle part", comme en Grèce. "Si vous faites les moutons, vous serez tondus!", a-t-il lancé à ses partisans, appelant à la "résistance".

Avant lui, Clémentine Autain (La Fédération) avait aussi assuré ne "pas voir ce qu'on pouvait faire avec des comptes publics au régime minceur". Pour Pierre Laurent (PCF), face à une droite "qui trahit le peuple français", il ne peut y avoir qu'"un seul camp à gauche : celui du refus de l’austérité" et de la régression sociale.

"N'acceptez pas l'alliance du centre"

Dans ces conditions, tous ont lourdement critiqué la main tendue de François Hollande à François Bayrou qui va dans "le sens de la rigueur". "Si on veut faire perdre la gauche, continuons comme ça!", a lancé M. Laurent. Aux socialistes, M. Mélenchon a dit : "C'est nous le Front de gauche qui représentons l'alternative, aidez-nous, n'acceptez pas le choix qu'ont fait vos chefs" de "l'alliance au centre", "déguisement de l'alliance avec la droite".

Publié par l'Humanité


Meeting de Bordeaux, discours de Jean-Luc... par PlaceauPeuple

29/11/2011

Les Restos du cœur : le baromètre d'une situation sociale désastreuse

restos-du-coeur.jpgLes Restos du cœur ouvrent, cette semaine, pour la 27ème année consécutive. L'association fondée par Coluche ne désemplit pas, au plus grand désespoir de ses 60.000 bénévoles qui se dépensent sans faillir pour que 900.000 personnes puissent se nourrir chaque année.

Le succès non démenti de l'association est hélas un baromètre plutôt fiable de l'état de la société. Ce qu'il indique est désastreux. La situation sociale n'en finit pas de se dégrader : 8,5 millions de français-e-s vivent sous le seuil de pauvreté avec moins de 950 euros par mois.

Ils sont en prise aux difficultés les plus extrêmes dans leur droit au logement, au travail, à la santé. Pire, les associations caritatives qui font un travail admirable sont menacées. Il s'en est fallu de peu que l'aide fiscale soit suspendue et les fonds alimentaires européens retirés.

Plus que jamais ce gouvernement qui ne pense qu'à satisfaire les possédants, doit assumer ses responsabilités : avoir laissé toute une partie de la population s'enfoncer dans la misère est un échec de sa politique.

Il est temps qu'une page se tourne. Comme le propose le Front de gauche dans son programme « L'humain d'abord », les salaires, les traitements, les indemnisations du chômage et les retraites doivent faire l'objet d'une réévaluation globale et être indexés sur le coût de la vie. Un salaire maximum doit être instauré et les minimas sociaux augmentés au dessus du seuil de pauvreté.

La vie de millions de personnes en dépend.

27/11/2011

L'HUMAIN D'ABORD / LE PROGRAMME DU FRONT DE GAUCHE : L'ARGENT

front de gauche,programme,l'humain d'abordPartager les richesses et abolir l’insécurité socialeLa France n'a jamais été aussi riche mais ces richesses n'ont jamais été aussi mal partagées. Notre priorité absolue : éradiquer la pauvreté, la précarité et relancer l'économie par le partage.

Interdire les licenciements boursiers et rétablir le CDI à temps plein comme norme du contrat de travail.

Porter le SMIC à 1 700 euros net par mois pour 35 heures et instaurer d'un écart maximum de salaire de 1 à 20 pour toutes les entreprises.

Rétablir le droit à la retraite à 60 ans à taux plein, augmenter les minimas sociaux et créer une allocation jeunesse d'autonomie.

Adopter un pacte de défense et de développement de nouveaux services publics (santé, logement, petite enfance...).

Le temps est venu de reprendre le pouvoir sur nos vies, et pour cela, nous voulons demain un gouvernement qui combattra le diktat financier des banques et des marchés.

front de gauche,programme,l'humain d'abordReprendre le pouvoir aux banques et aux marchés financiers

■ Changer les missions de la banque centrale européenne pour une politique monétaire en faveur de l'emploi et du développement des services publics.

■ Mettre sous tutelle les banques qui spéculent et créer d'un pôle public financier permettant de réorienter les critères du crédit vers la production utile, l'emploi, l'innovation et la révolution écologique.

■ Abolir les privilèges fiscaux, notamment les 30 milliards d'euro d'exonération des entreprises et taxer les revenus capital au m'me niveau que ceux du travail.

front de gauche,programme,l'humain d'abord

24/11/2011

LA CAF FERMEE : LA COLERE DE LA CGT ET DU PCF

caf.jpgLe scandale de la fermeture au public de la CAF Essonne pendant deux semaines

Encore une fois, la Caisse d’Allocations Familiales de l’Essonne fait les frais d’un sous-effectif chronique ; submergée par l’afflux d’allocataires, de plus en plus nombreux, qui viennent pour le renouvellement de leurs droits.

Depuis le 21 novembre 2011, la CAF de l’Essonne est fermée au public pendant deux semaines. Cette nouvelle dégradation du service public de la protection sociale est particulièrement choquante dans un département comme l’Essonne, car le nombre d’allocataires percevant les minimas sociaux y est très élevé.

Les allocataires n’ont pas eu le droit à la moindre explication, et nombreux sont ceux qui se « cassent le nez » devant la porte fermée.

La direction a en plus choisi le moment où se mettait en place l’accueil sur rendez-vous.

La raison ?

 Le retard pris dans la gestion des dossiers. Il n’y a tout simplement pas assez d’effectifs pour traiter les dossiers, et les retards s’accumulent : certains allocataires ont eu plusieurs mois de retard dans leurs versements.

Les dossiers s’entassent, et leur traitement prend du retard, ce qui suscite le mécontentement des usagers pour qui l’argent de la Caisse d’Allocations Familiales est vital. Alors le plus simple, c’est de fermer l’accueil pendant deux semaines complètes, pour tenter de résorber le retard.

C’est ce que vient de décider la direction de la CAF de l’Essonne, et cette situation n’est pas unique.

Bel exemple d’absence d’anticipation : on confie de nouvelles tâches aux CAF, dont la gestion complexe du RSA. Après avoir beaucoup tergiversé, le gouvernement l’autorise à recruter, mais les nouveaux recrutés ont besoin d’être formés.

Les administrateurs n’ont pas été consultés, mais simplement informés en fin de conseil d’administration. Faut-il rappeler que « le conseil d’administration a en charge la promotion des intérêts des allocataires… Il veille également à la qualité du service rendu… Il définit les moyens accordés pour cette politique. »

L’Union Départementale CGT de l’Essonne, les administrateurs CGT et le syndicat CGT du personnel de la CAF de l’Essonne dénoncent cette situation inadmissible et exigent les moyens d’une politique qualitative, tant pour le traitement des dossiers que pour l’offre de service.

LE PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, SES ELUS TOTALEMENT SOLIDAIRES

100_7554.JPGPour les communistes de la section du PCF d'Evry et ceux du département de l'Essonne, pour ses élus, cette fermeture est scandaleuse. Elle va concerner les populations les plus en difficultés dans une période où de part la politique menée par le pouvoir Sarkozien le chômage et la misère explosent, où l'injustice comme vient de le démontrer les données de l'INSEE n'a jamais été aussi choquante avec des riches de plus en riches et des pauvres de plus en plus pauvres.

Cette fermeture est la conséquence directe de la mise en cause du service public avec la suppression de dizaines de milliers d'emplois à la Caisse d'allocations Familliales, mais aussi à Pôle Emplois, à la Sécurité Sociales, au Trésor Public, dans les Préfectures, dans les commissariats, dans l'Enseignement...

Nous ne laisserons pas faire, et les communistes avec le Front de Gauche s'associeront à toutes les initiatives pour que ce scandale cesse !

Evry, le 24/11/2011

 

21/11/2011

Espagne : la percée historique d'Izquierda Unida

izquierdaunida.jpgMalgré un système électoral qui privilégie les partis nationalistes régionaux face aux petites formations nationales, les écolos-communistes d’Izquierda Unida occuperont onze sièges contre deux auparavant, au Congrès, la puissante chambre basse du Parlement où elle va constituer un groupe parlementaire.

izquierda_unida.jpg"Nous n'allons pas devenir une institution. Nous allons continuer dans la rue", assurait dimanche Cayo Lara, candidat d’IU à la présidence du gouvernement. Avec 700 000 voix en plus par rapport aux législatives de 2008, Izquierda Unida qui comptait deux députés jusqu'à présent, a ainsi réussi à se frayer un chemin et occupera onze sièges au Congrès. "Vous ne pouvez pas imaginer comme cela fait plaisir que la joie entre, de temps en temps, dans la maison des pauvres", a ajouté Coyo Lara. Une percée qui fait écho au mouvement des Indignados, né il y a six mois en Espagne et sonne comme un avertissement aux grands partis dont la crédibilité s'effrite sous l'effet de la crise.

Et ce en dépit d'un système électoral complexe, résultant de la forte décentralisation de l'Etat espagnol, qui privilégie les partis nationalistes régionaux face aux petites formations nationales. En nombre de voix, Izquierda Unida est la troisième formation espagnole, derrière les socialistes.

Sous l'effet des nouvelles mesures d'austérité qui se profilent, la mobilisation sociale pourrait gagner en ampleur, alors que le chômage reste à un niveau record (21,52%). "L'axe central du discours de campagne d'IU passait par une opposition frontale aux politiques du gouvernement et aux coupes budgétaires à venir", souligne le politologue Anton Losada. "La période qui s'ouvre va voir les syndicats et les partis politiques de gauche jouer un rôle très actif", ajoute-t-il.

"Après le 20 novembre, la lutte se poursuit dans la rue", annonçait, comme en écho, une grande affiche placardée dimanche soir sur la Puerta del Sol, la place au centre de Madrid qui a vu naître les "indignés" au printemps. "Nous pouvons nous attendre à un grand mouvement social", assure Manolo Nolla, 64 ans, l'une des têtes les plus visibles de la commission économique des "indignés" madrilènes.

Publié par l'Humanité